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Projets de réforme
: La convention
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L ouvoyer : virer de bord vent debout, pour remonter au vent. Lof pour lof : virer de bord vent arrière, pour s'éloigner du vent.
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Retour formations DISPOSITIONS TRANSITOIRES
La première Convention internationale sur les normes de formation des gens de mer, de délivrance des brevets et de veille (Convention STCW), a été adoptée le 7 juillet 1978. Elle est entrée en vigueur six ans plus tard, en 1984. Elle a été amendée depuis à deux reprises. Les amendements de 1995, plus que des amendements, sont une véritable réécriture en profondeur de la Convention.
Le but de la Convention
Il est d'améliorer la sauvegarde de la vie humaine
en mer et la protection du milieu marin, en
établissant des normes internationales de
qualification des gens de mer. En créant des
normes internationalement reconnues, la Convention
aide également à lutter contre les navires sous
normes, et le dumping social qui fausse les
conditions de concurrence, tout en menaçant la
sécurité sur mer. Les amendements de 1995 ont pour principal objectif non pas de relever les normes de formation, mais de faire mieux appliquer les normes existantes.
Le code STCW Le Code STCW annexé, définit dans le détail un véritable référentiel des compétences requises pour exercer une fonction donnée alors que la Convention de 1978 se bornait à les énumérer de façon assez vague. Il fixe pour chaque compétence :
Le code STCW met en place une série d'instruments
permettant une application plus efficace des
règles. Il impose aux pays signataires de mettre
en place un système interne de contrôle de la
qualité de leur dispositif de formation et de
délivrance des titres. Il soumet les pays membres
à un contrôle de conformité de leur système par
l'Organisation Maritime Internationale (OMI)
elle-même. Les pays doivent faire connaître les
mesures qu'ils ont prises à l'Organisation. Ceux
qui satisfont à la Convention sont inscrits sur
une " liste blanche " publiée en décembre 2000 et
remise à jour régulièrement. La non inscription
d'un pays sur cette liste blanche est très
pénalisante, car elle incite les autres Parties à
la Convention à ne pas reconnaître les titres
délivrés par ce pays. Les pouvoirs de contrôle par
l'Etat du port sont élargis et renforcés. La base de données de gestion des titres STCW 95 délivrés par la France est opérationnelle depuis le 1er février 2002.
Les fonction particulières Certaines qualifications particulières sont requises pour l'exercice de fonctions particulières, ou pour le service à bord de certains types de navires. Elles peuvent être exigées des officiers, des personnels non officiers, et même dans certains cas de personnels non inscrits au rôle d'équipage. Plusieurs qualifications nouvelles sont rendues obligatoires par le nouveau dispositif en vigueur depuis le 1er février 2002. Il s'agit :
Le certificat de base à la lutte contre l'incendie est remplacé par le certificat de base à la sécurité, dont la formation est d'ailleurs plus complète..
Les autres qualifications existantes demeurent. Certaines d'entre elles voient leur contenu allégé, par transfert de certains modules dans la formation de base à la sécurité :
Les autres sont reconduites à l'identique.
Les nouveaux brevets Les nouveaux brevets sont en tous points conformes aux nouvelles normes internationales, tant sur le contenu des formations, que sur leur durée, et sur la durée de services embarqués exigés pour la délivrance du titre. Les prérogatives des brevets « pont » ne sont plus exprimées en fonction des tonneaux de jauge brute, mais en fonction des unités UMS (Universal Measurement System, issu de la convention internationale de Londres de 1969 sur le jaugeage des navires). La référence aux tonneaux de jauge brute est toutefois conservée pour les petits navires non soumis à l’obligation de jaugeage en UMS. Le système français conserve des brevets polyvalents (filière 1). Mais on a introduit dans cette filière la possibilité de délivrer également des titres monovalents pour ceux qui ne voudraient ou ne pourraient pas accomplir le temps de navigation dans les deux services exigé pour la délivrance du brevet polyvalent.
Les nouveaux cursus de formation Très voisine de la filière C1 antérieure, elle est basée sur les principes suivants :
Le recrutement sur concours est de niveau baccalauréat. Le cycle de formation se déroule en deux temps :
Filières navigation côtière et petits navires
- Un brevet de chef de quart de navigation côtière, conduisant ultérieurement à celui de patron de navigation côtière, tous deux limités à 500 UMS et moins de 200 milles des côtes. Ce brevet répond à un besoin intermédiaire entre l'ancien certificat de capacité et l'ancien brevet de capitaine pour lequel on ne disposait pas jusqu'alors de brevet adapté.
- Un brevet de patron de petite
navigation, (limité à 200 UMS ou 100 tjb pour des
navires ne s'éloignant pas à plus de 20 milles des
côtes).
- Un brevet de mécanicien 750 KW qui constitue une innovation importante. Il permet de répondre à un besoin intermédiaire entre le niveau PCMM, et l'ex niveau OM3. Il joue pour le commerce, notamment pour la navigation côtière, un rôle comparable à celui rempli par l'actuel brevet de motoriste pour la pêche, avec une durée de formation assez voisine, et des prérogatives de même niveau. - Le permis de conduire les moteurs marins est un titre de mécanicien au commerce , limité à 250 KW de puissance propulsive qui remplace l'actuel PCM (qui subsiste pour la pêche).
L es règles de conversion des brevets actuels en brevets STCW 95 ? Un même titre initial pourra être converti en plusieurs titres différents dans le nouveau système, soit simultanément, soit dans le temps au fur et à mesure que vous avez suivi les formations compémentaires nécessaires et acquis du temps de navigation. Des mesures dérogatoires sont prévues pour prendre en compte des situations bien particulières, telles que les navigations portuaires, etc... Par exemple, si vous êtes capitaine de 2ème classe de la navigation maritime, et que vous naviguez au portuaire, vous pouvez demander à être dispensé de suivre la formation pour le certificat général d'opérateur SMDSM (C.G.O), mais dans ce cas les prérogatives de votre nouveau brevet seront limitées en distance (zone côtière, ou zone A1), suivant le certificat d'opérateur que vous détenez (CRR ou C.R.O). Comment devez-vous faire pour obtenir la délivrance des nouveaux brevets ? Examinez d'abord votre situation personnelle au regard du tableau de l'article 73 du décret n° 99.439 du 25 mai 1999. Dès lors que vous justifiez des formations complémentaires et des navigations requises, vous pouvez obtenir votre nouveau titre en vous rapprochant de votre service des affaires maritimes de votre quartier d'identification . La délivrance d'un titre est normalement de la compétence du directeur régional des affaires maritimes. Déposez votre demande auprès de votre service d'identification .
Votre dossier doit comporter les pièces suivantes :
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